Bonjour à tous!
Un premier texte pour s’échauffer?
La société tente d’organiser la cité, le vivre ensemble. La démocratie donne le pouvoir de légiférer sur les questions de société à tous, individuellement. Les questions qui lui sont soumises sont donc primordiales. Les solutions pour sortir de ces crises doivent amener des questions qui permettent de déboucher sur une sortie de celles-ci.
La caste politique que nous élisons pose les questions et y répond. Nous nous rendons compte aujourd’hui que ce mélange entre ambition personnelle et gestion de la société est ambigu et peut même mener à des politiques en désaccord complet avec ce pourquoi elle a été préalablement élue. Elle crée une caste politique vérolée, soumis à divers diktats, comme celui de la finance, de Bruxelles ou d’intérêt privé. De plus, ces différents groupements politiques ne représentent chacun qu’une partie de la population, renforçant le clivage social, ils contribuent même à alimenter ou créer de nouveaux conflits. D’où des questions émergentes face à cette perte de confiance envers nos représentants élus : Comment distinguer les promesses faites pour être élu, des processus à mettre en place pour l’intérêt commun ? Ou comment distinguer l’intérêt commun, de l’intérêt de quelques-uns, voire de l’ambition personnelle ? Certains ne s’en cachant même pas.
Face à ces questions, il est primordial de définir voir de redéfinir le rôle des acteurs politiques. Aujourd’hui montrer « patte blanche » ne suffit plus pour passer pour un « saint ». Croire ne suffit plus pour que cela soit vrai. Avoir confiance ne suffit plus pour rassembler. (Ou tout du moins, certaines personnes s’en rendent compte…). L’homme politique de demain semble plus proche d’un médiateur, voire d’un chauffeur, que d’un dirigeant, d’un chef ou d’un patron. Dans un gouvernement démocratique, l’autorité n’a de sens que lorsqu’elle part de l’individu à la société. Et non de la société à l’individu.
Dans un climat ou le besoin de changement se fait sentir, il est primordial de se poser les bonnes questions, et cela afin de sortir d’une crise économique, environnementale et sociale. Et par souci de simplicité et d’unicité, je réunirai dorénavant ces trois principes en un seul mot : Sociétal.
Aujourd’hui, nous avons besoin de nouveaux concepts, de nouveaux mots. Dans un monde qui change, l’adaptation est la clé. Des problématiques comme n’en a jamais connu la civilisation humaine se déroulent devant nos yeux. C’est la première fois dans la civilisation ou nous sommes tous autant « connecté ». Les technologies de la communication ont permis de nous rapprocher. Elles permettent de savoir ce que nos gestions sociétales (nos politiques économiques, environnementales et sociales) engendrent dans les autres pays. Nous réalisons que nous vivons dans un monde interdépendant. Nous prenons conscience que nos choix concernant les décisions sociétales d’un pays, sont en interdépendance direct avec d’autres pays, et même d’autres continents.
Si nous avons besoin de pétrole pour nous chauffer, nous alimenter, nous conduire chez nos amis ou travailler, alors nous avons besoin qu’on nous en fournisse suffisamment pour répondre à ces nécessités. Mais nous savons aussi que ce pétrole à un impact environnemental (le réchauffement climatique), un impact social (les conflits qu’ils génèrent dans certains pays pour se l’approprier) et un impact économique (la loi de l’offre et de la demande, d’une ressource qui n’est pas infinie).
Quelles sont les questions pour sortir de cette situation de crise qui crée les guerres, les migrations, la haine et autres actes abominables. Ne pas se les poser c’est nous condamner à ne pas y répondre.
Et c’est aussi un choix, celui du laisser faire.
Ou bien encore celui de croire. De croire que le protocole de Kyoto, ou que la cop 21 vont tout arranger, ou sont en train de tout arranger. C’est aussi celui de croire que Trump, Poutine, Merkel, Macron, ainsi que Xi Jinping le président Chinois, les chefs d’état africains et d’autres, malgré nos intérêts communs, qui est notre besoin d’énergie ou de paix, vont s’entendre et sortir de cette crise sociétale. Vous pouvez le croire. Et je vous invite alors à aller à l’église. Et de prier pour vos croyances.
Mais vous pouvez aussi ne pas croire, et prendre votre responsabilité dans les dispositifs à mettre en place pour le monde de demain. Il en va de la responsabilité de chacun d’entre nous. Les génocides, les morts, les désastres écologiques à l’origine de nos besoins de nous nourrir, dormir, boire, se mouvoir etc. sont des questions sociétales. Et la gestion sociétale de la planète, est trop importante pour la laisser à une poignée d’homme.
C’est pourquoi j’en appelle à la démocratie!
Sinkwes