Je n’ai pas de définition à proposer. Je prétends que les gouvernements qui sont les notres en France, ne sont pas démocratiques mais oligarchiques.
Je me contente d’être une chambre d’écho de chercheurs, de facilitateurs de la démocratie authentique c’est à dire un ensemble d’institutions où tous sont tour à tour gouvernés et gouvernants mais encore une fois c’est un lieu imaginaire encore difficile à penser tant nous en sommes loin aujourd’hui, tant notre imaginaire est façonné par d’autres modèles venus de la publicité, du cinéma, des jeux, etc y compris l’éducation supérieure qui vraisemblablement introduit un biais cognitif dans la tête de ceux qui en ont bénéficié, comme moi d’ailleurs, cf. les travaux d’Emmanuel Todd.
Concernant les institutions démocratiques, il semble que le politicien Nord-américain Terril Bouricius ait réussi à contourner un bon nombre d’écueil et de la représentativité et de la démocratie directe. Pour moi c’est un point de départ de la réflexion qui doit s’enrichir d’autres apports de la sociologie, des mathématiques, de l’antropologie… bref trans-disciplinaires.
En ce qui me concerne, c’est le statu quo et l’immobilisme/conservatisme des puissants qui m’inquiète pas de nouvelles formes institutionnelles surtout si elles sont inclusives, intégratives c’est à dire permettant à tout être humain de s’y exprimer et de participer au bien commun quelle que soit sa couleur de peau, son sexe, ses croyances, ses habitus ou idiosyncraties…
Je pose la question autrement: combien de temps sera-t-il nécessaire pour que ce principe se développe au point de permette de changer une législation au niveau national ? Vous parlez de situation grave et alarmante, ce qui exige justement d’utiliser au plus vite la méthode la plus efficace et avec la meilleure garantie de résultats rapides. D’un autre côté dans un autre message vous admettez être d’accord sur la nécessité d’outils de « saissisement » populaire du politique, ce que j’appel les instruments de démocratie directe. Ma proposition est d’aller directement au but: modifier au plus vite la constitution pour y intégrer des instruments de démocratie efficaces. Comprenez bien que je ne vois pas du tout des assemblées citoyennes tirés au sort négativement, je crains par contre que ça risque d’être un processus très long pour qu’il aboutisse à un changement dans la législation nationale.
Pouvez-vous évaluer la durée des mandats et le nombre d’assemblées ?
Donc après m’avoir qualifié d’ignare, vous n’avez rien à m’enseigner ? Ca pourrait être mon tour de vous faire la remarque que je n’apprécie pas votre façon de converser.
Je ne vous en tiens cependant pas rigueur, mais la prochaine fois que vous pensez que je ne sais pas quelque chose que vous savez, je vous saurais gré de bien vouloir simplement me l’expliquer. Merci beaucoup d’avance.
Dois-je conclure que vous me reprochez de ne pas comprendre « un lieu imaginaire encore difficile à penser tant nous en sommes loin aujourd’hui » ou de ne pas comprendre « la réalité historique » et « la réalité présente » dont vous refusez de donner une définition ? Je ne vous en veux aucunement, je souhaites vous comprendre plus précisément.
C’est bien pour cela que je mets en avant sur cet agora les instruments de démocratie directe qui me semble les plus efficaces en pratique: référendums obligatoires, référendums facultatifs, initiative populaire en termes rédigés. Encore une fois, cela ne veut pas dire que je vois du négatif dans les assemblées citoyennes tirées au sort, je suis simplement un peu inquiet de leur efficacité au niveau national.