Pour qu’une immigration se passe bien il faut que le pays de destination puisse maintenir un équilibre économique, sociale et culturel. Certains problèmes sont posés par l’augmentation rapide et non planifiée de la population, ce qui cause une explosion des prix des loyers, des habitations, des transports tout en allongeant les temps de parcour. D’autres problèmes sont liés au fait que les prestations sociales n’ont pas été prévues à long terme en tenant compte des migrants. Des problèmes culturels arrivent plus régulièrement à des endroits qui concentrent une population étrangère qui affiche ouvertement qu’elle ne souhaite pas s’intégrer. Les problèmes de sécurité et de comportement en société, bien que le fait d’une petite minorité, ne cesse d’alimenter les faits divers. Les salaires ne font que baisser pour la plupart des Suisses et le nombre de personnes qui doivent avoir recours à l’aide sociale a tellement augmenté qu’elle n’arrive plus à suivre et certains ne survivent plus que grâce à des fondations et leur dons provenant de privés. Il y a aussi des erreures politiques importantes qui ont été commises en interdisant à toute une génération de Suisse des formations qui sont maintenant très majoritairement occupée par des migrants ce qui provoque un important chômage chez les jeunes et une certaine incompréhension voir désillusion. Le système fonctionne encore, mais ça devient très tendu partout avec de plus en plus de spéculation. Du reste un des cantons, Neuchâtel, commence à faire l’expérience de ce qui se passe une fois que quelques grandes entreprises partent: les recettes disparaissent et les dépenses en prestations sociale explosent car les migrants ne partent pas avant d’avoir épuisé toutes les possibilités. Or le canton avait déjà investi toutes les recettes dans les infrastructures nécessaires pour palier à l’augmentation de la population. Tout cela est un équilibre de plus en plus difficile ce que n’est pas rassurant, car quand des erreures sont commises, les conséquences sont chaque fois plus grandes. A un moment il n’y a plus d’autre choix que de réduire l’immigration pour rester dans une zone gérable, le temps que les problèmes trouvent des solutions acceptables.
Une analogie, forcément critiquable, est de comparer l’organisation d’une fête ou d’une excursion. C’est généralement facile à faire pour un petit groupe d’individus, mais le nombre de détails à gérer augmentent avec la taille du groupe. A partir d’une certaine taille, ce ne sont plus seulement des détails qui doivent être gérer, mais une infrastructure qui elle-même a ses propre problèmes. Forcément ça devient de plus en plus délicat, jusqu’à un point où plus personne ne prendra le risque de prendre en charge l’organisation pour un group trop grand.
D’un point de vue plus pragmatique, il serait plus sage de trouver des solutions aux causes des migrations plutôt qu’à leur conséquences, mais ça c’est un sujet super vaste, complexe voir inextricable, et fondamentalement international.