Je voulais juste dire que tu faisais une différence entre le peuple et le gouvernement. Et donc, que tu excluais de ta définition du peuple le gouvernement. Après ce n’est peut-être pas ta définition première, je n’en doute pas. Certaines philosophes,etc… l’a prenne pour définition première.
J’avais compris que tu faisais cette distinction surtout pour la guerre: je comprends le point de vue et même l’approuve. Mais ce n’est pas si simple: on peut vouloir défendre son pays, sa terre, et ça avec une forte volonté des citoyens:ce fut le cas déjà en Athènes antique avec la guerre contre les perses. Mais certaines guerres restent populaires même dans l’attaque: juste après le 11 septembre, la guerre menée par Bush était approuvé par beaucoup d’américains.
Je suis d’accord: laisser les humains se déresponsabiliser n’est jamais une bonne chose. Mais en te lisant, j’ai l’impression que l’autorité correspond à obéir à un ordre. C’est n’est pas obligatoirement ça. Par exemple mon exmple avec les médias (on obéit pas aux médias, du moins pas directement).
Oui mon exemple du feu rouge n’est pas le meilleur, mais tu m’accorderas peut-être que tout le monde n’est pas aussi responsable devant un feu. Mais de là à dire qu’il n’y a pas d’autorité dans la démocratie:
Voici un petit texte sur l’autorité: voir Du principe fédératif (de Proudhon):
https://fr.wikisource.org/wiki/Proudhon_-_Du_Principe_fédératif/I,1
« L’ordre politique repose fondamentalement sur deux principes contraires, l’Autorité et la Liberté : le premier initiateur, le second déterminateur ; celui-ci ayant pour corollaire la raison libre, celui-là la foi qui obéit. »
" L’Autorité suppose invinciblement une Liberté qui la reconnaît ou la nie ; la Liberté à son tour, dans le sens politique du mot, suppose également une Autorité qui traite avec elle, la refrène ou la tolère. Supprimez l’une des deux, l’autre n’a plus de sens : l’Autorité, sans une Liberté qui discute, résiste ou se soumet, est un vain mot ; la Liberté, sans une Autorité qui lui fasse contre-poids, est un non-sens."
Conclusion: trouver un équilibre Autorité-Liberté (selon Proudhon)