Il y a déjà des droits (droits de l’homme par exemple) dans nos constitutions. S’il y a des lois, ce n’est pas forcément pour que l’on oblige les personnes à obéir pour le plaisir, mais aussi pour penser le commun, et le définir pour un temps. S’il n’est pas défini, tout est permis. Tu le dis toi-même, on est différemment sensible au monde, comment ne pas imaginer que certaines personnes puissent faire des choses qui pourraient te déplaire ? Actuellement, certaines décisions n’ont rien de démocratique, je peux accepter que tu puisses ne pas vouloir les respecter, mais de là à généraliser à toutes les lois… Surtout que tes exemples sont déjà des situations légales (légitime défense, par exmple).
L’autorité issue du débat démocratique est nécessaire : si elle n’est pas reconnue, le choix de tous n’est plus respecté, la démocratie s’effondre : on change de régime (par exemple, pour un système où ceux qui ont le plus de pouvoir économique choisissent).
Tu penses ne pas être soumis à une autorité. Dans ma définition (et @jcam a sans doute raison, on n’a pas forcément la même), où les idées peuvent avoir une autorité, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas remises en question. Or remettre en questions toutes les idées est un contre-sens logique.
Merci pour cette définition @Mafulasu. Elle a beaucoup d’avantages : pas de réduction à un système précis (direct, liquide,…) et la mise en évidence d’un élément central en démocratie : le débat. Sinon les citoyens ne font pas des choix pour tous.