Oppressions systémiques

Oppressions systémiques

Un système d’oppressions peut-il est démocratique ? (non)

Comment peut-on imaginer une démocratie là où il y a des oppressions ? Je pense que les oppressions sont l’une des tares de cette société. Notamment, quelques unes sont listées ci-dessous : ·Racisme = Envers les personnes racisées. ·Sexisme = Envers les personnes assignée femme, les femmes et les personnes perçuent comme femme ·Homophobie (Les trois ci-dessus sont les plus connues, malheureusement, elles sont loin d’être seules) · Validisme = Envers les personnes handicapées. · Transphobie = Envers les personnes transgenres. · Agisme = Envers les personnes jeunes et envers les personnes agées. · Classisme = Envers les personnes pauvre. · Putophobie = Envers les personnes qui se prostituent. · Grossophobie = Envers les personnes grosses. (…) [Je veux bien que vous m’aidiez à compléter]

Les oppressions sont systémiques. Il y a un groupe dominant très souvent appuyé d’années de dominations et un ou des groupes dominés. Ainsi, si elle n’est pas systémique, une oppression ne peut être désignée comme discrimination. C’est son caractère systémique qui en fait une discrimination.
PS : Individualiser les discriminations est quelque chose de dangereux. Malheureusement, les affiches publiques anti-discriminations, créent par l’état s’intéressent trop souvent à l’individualisation. Aussi, ne réfléchissant plus en matière de système, mais en matières d’individus, on peut voir des non-sens apparaître, comme les « discriminations inversées ».

L’individualisation étant de soi l’idéologie noé-libérale, nous sommes dirigé pour ne penser que comme ce que chacun fait, chacun produit par et pour lui-même. Ce qui est assez paradoxal, c’est qui était une oppression des femmes, des handicapés, etc. est en quelque sorte rejeté par ce mouvement. Mais le rejet de ceux qui ne sont pas capables d’aller dans le sens idéologique central seront réduits. L’égalité des chances est ainsi là: si nous pouvons dépasser les limites qui nous ont générés, alors nous méritons de progresser et de vivre bien. Cela ne remet pas en cause les discriminations en tant que telles, mais plutôt valorise le mérite.

Ceci étant dit, il y a en quand même.

Pour des termes il y a l’ ethnophobie aussi.

Mais sur ce thème, je conseille le livre de l’anthropologue Charles GARDOU, 2012, La société inclusive, parlons-en!, Editions Cérès, Toulouse