Droit de vote des étrangers

Bonjour, pouvez-vous précisez à quelle élite vous faites allusion.
Concernant le lien vous re-citez.

Il fait référence à une proposition d’amendement soumis par un citoyen il m’avait semblait que ceci ce verrait en suivant ce lien, si la méprise vient delà.
Cette proposition d’article (cf. « Droit de vote… ») est une proposition qui complète le projet de loi que les deux député.e.s sont en train d’écrire. Ces deux député.e.s propose le projet par un processus de consultation et rédaction citoyenne : parlement & citoyen.ne.

Pouvez-vous préciser les intitulés de projets d’articles auquel vous faites références ci c’est cela que vous entez par « pages ».

Le parlement national. Je me trompe ? Qui d’autre peut adopter cette loi ?

[quote=« benney, post:21, topic:2856, full:true »]
Concernant le lien vous re-citez.

C’est déjà très partiellement le cas en Suisse

Ce qui est amusant, c’est que ce droit de vote est autorisé par la confédération, mais seuls 2 cantons l’applique: Sans donner le droit à l’éligibilité. Ce sont toutefois 600 communes, sur 2240, soit 27% qui accorde même souvent une éligibilité, avec des conditions de durées de résidence variant entre 5 et 10 ans, ou pas du tout comme à Genève, où il peut voter après 8 années, mais pas être élu !

Mais bon, on est un tantinet Xénophobe ici, quand même. Bien que l’on préfère parler de chauvinisme, le mot « phobe » étant bien trop fort !

Dans les faits, la Suisse a un taux de résidents étranger d’environ 25%, soit bien plus que beaucoup d’autres pays Européens qui nous traitent de xénophobe… La xénophobie est politiquement essentiellement un discourt de la gauche pour empêcher de négocier une gestion plausible de l’immigration. Le peuple Suisse a sanctionné cette attitude par un vote populaire demandant que l’immigration soit gérée. On va voter à nouveau sur ce sujet à l’initiative de la gauche qui tente d’annuler le vote précédent. Il semble déjà établit que la gauche va se ramasser à nouveaux et que le peuple va confirmer ses attentes de gestion de l’immigration. Je prédis déjà les titres dans la presse internationale traitant les Suisse de xénophobes.

Je ne suis pas favorable aux votes des étrangers. Selon moi cela donne un signal ambigu. Rester trop longtemps un étranger débouche sur des situations de plus en plus compliquées en particulier pour les enfants. La solution la plus logique est la naturalisation. Cela permet d’avoir une situation clairement définie et de diminuer le taux d’étranger. A noter qu’il est possible d’avoir une double nationalité en Suisse.

C’est certains, mais je confirme que ce sera une vision déformée, depuis 17 ans que je suis en Suisse, ils ne sont ni racistes (sauf exceptions) ni Xénophobes (sauf exceptions, souvent les mêmes), mais un bel attachement à sa patrie, et des valeurs, qu’ils souhaitent préserver.

Je ne suis pas favorable aux votes des étrangers. Selon moi cela donne un signal ambigu. Rester trop longtemps un étranger débouche sur des situations de plus en plus compliquées en particulier pour les enfants. La solution la plus logique est la naturalisation

C’est effectivement le choix que j’ai fait, surtout avec une femme française aussi, les 2 enfants naissaient étrangers, dans leur école, avec l’accent vaudois, ce n’était pas acceptable. Par contre, la solution actuellement mise en oeuvre de permettre la participation aux votes dans sa commune, après 5 ans, cela pourrait même se réduire à 2 ans. Nous parlons des résidents pas de pendulaires (frontaliers). Ce qui se passe dans une commune concerne tout ceux qui y vivent, Suisse ou pas. Ensuite pour le Canton, la limite de 8 ans pourrait s’abaisser à 6, pour voter. La nationalité ne peut être réclamée qu’après 12 années, pour les ressortissants EU. L’intégration comme votant, en tant qu’étranger en cours d’intégration me semble une très bonne pratique, voir même une condition favorable à la naturalisation.
Pour l’éligibilité, je pense que chaque commune doit pouvoir arbitrer pour elle-même, et valider avec ses habitants.

La majeure partie des français que je côtoie trouvent que ces différences et toutes ces règles devraient être harmonisées pour être unifiées, au nom de l’égalité. Mais c’est un réflexe issu d’une « pensée unique » nocive. J’adore cette diversité. Cette liberté ! Une commune comme Lausanne n’a aucun problème pour trouver des volontaires suisses au conseil municipal. Mais dans un petit village du Jura, habité par 50% de français, de moins de 12 ans de résidence, mais bien implantés et intégrés, cela n’a plus aucun sens !

Nous devons nous poser ces 3 questions, quand nous prenons des décisions, à un niveau personnel, familial, sociétal, ou dans toute gouvernance:

  1. Est-ce que ce changement réduit, ou augmente nos libertés, notre libre arbitre ? (Que faisons-nous, avec toutes nos idées reçues, nos règles et nos lois en croissances infinies? Nos ERP, no processus de +en+ contrôlés ? Nos écoutes d’appels help-desk ? Que fabriquons-nous, une société Panoptique, ou épanouie ?)

  2. Est-ce que ce changement réduit, ou augmente nos intelligences ? (Et avec le recul actuel de l’effet Flynn, il y a de quoi s’inquiéter)

  3. Est-ce que ce changement augmente ou réduit nos bienveillances, entre nous, mais aussi avec toutes autres espèces ? (cela semble évident, mais la voie de l’amour n’est pas une option, pour apporter un meilleur futur à nos enfants, aussi cruche que cela peut paraître à certains…)

Si on prend le temps de mesurer cela à chaque fois, et qu’un seul des 3 critères ne joue pas, c’est que nous ne prenons pas la bonne direction. C’est cela, de la bonne gouvernance. Et c’est cela, qu’une vraie démocratie est censée nous apporter !

Mais je dérape un peu là, alors pour la suite me rejoindre ici et continuer d’en causer, mais en blog public cette fois:
https://medium.com/suisse-romande/nous-navons-besoin-que-de-2-choses-ab218a115da6

La question se pose autrement selon moi: pourquoi arrive-t-on à de telles situations ?

Personnellement, je vie un peu cette situation actuellement : je vie à Séoul pour un moment.
En tant qu’étranger, je me sens concerner parce qui se passe dans mon quartier ou ma ville : après tout c’est là que je vie. Les problématiques locales me concernent tout autant que les coréens puisqu’on vie au même endroit, on suit le même chemin tous les jours, …

Par contre, ce qui se passe sur le plan national me regarde un peu moins (tant que je ne me fais pas expulser ah ah) parce que c’est des décisions qui affectent un pays, une nation et une culture à laquelle je n’appartient pas.

Pour moi, le droit de vote local des étrangers est donc quelque chose d’intéressant et qui permet à chacun de se sentir bien où il vie (même si honnêtement, quand j’étais en France, je m’en foutais des votes locaux, il faut le dire …), différent du vote national. Les deux portent sur une zone et des sujets totalement différents, donc devraient être traités séparément.

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Et pourquoi donc 4% d’étranger d’autres cultures qui choisissent de ne vivre au Corée du Sud que pour un moment devraient avoir les mêmes droits de vote que les citoyens qui n’ont pas ce choix, qui partagent une même culture depuis des générations, et qui vont assumer les décisions bien plus longtemps que le séjour des étrangers ?

Parce qu’au même titre que les citoyens qui vivent ici depuis plus longtemps et pour plus longtemps, ils font parti de la vie locale, parce que les décisions les impactes eux aussi et parce qu’après tout, s’ils ont une carte de séjour sur le territoire coréen, cela signifie bien que le gouvernement reconnait et accepte leur présence ?
C’est d’ailleurs possible de voter en tant qu’étranger depuis 1998 ici, pour les résidents permanent présent sur le territoire depuis plus de trois ans (Wikipedia)

Comme dis plus haut, ils sont des habitants locaux au même titre que ceux qui viennent étudier pendant un moment dans une autre ville ou travailler. J’ai passé 3 ans à Nantes, ça ne m’a pas empêché de voter pour les décisions locales alors que je savais parfaitement que j’allais partir.

Si je raisonne comme toi, en tant que citoyen Nantais (car je le suis toujours), je ne veux pas que si tu viennes vivre dans cette ville tu puisses voter, sous aucune condition. Ce n’est pas ta ville après tout.
Absurde n’est-ce pas ? Tu es Français et il n’y a pas de raison pour que tu ne puisses pas voter. C’est pareil pour les étrangers qui font des longs séjours selon moi.

Je ne sais pas comment cela se passe en France, mais chez moi on a 15 jours pour annoncer aux services des habitants son départ d’une commune et son arrivée dans une autre. Il n’a a donc pas vraiment de possibilité pour ne pas être résident de la commune où l’on vis (il y a un statut spécial pour les étudiants).

En changeant de commune dans votre propre pays, vous continuez dans la même structure, avec la même culture, qui a historiquement évolué pour former une nation, et c’est précisément pour cela que le changement de commune est facilité. Votre biais cognitif est de penser que parce que changer de commune est facile pour un citoyen, ce qui lui donne automatiquement le droit de vote approprié, alors ce droit de vote doit être aussi facile pour un étranger. En pratique vous avez bien observé que ce n’est pas aussi simple puisque qu’il faut presque toujours un délais de quelques années avant qu’un étranger obtienne le droit de vote.

Ce que je tente de démontrer c’est que pour un citoyen, c’est le fait qu’il a la nationalité de son pays qu’il a le droit de changer librement de commune et d’y exercer son droit de vote. Accorder ce droit aux étrangers revient à remettre en cause la raison même de faire partie d’une nation puisque cela donne presque les mêmes droits qu’un citoyen.