Suite et réponse aux différentes questions sur l’épistocratie. On voit que le discours est plus modulé. Et qu’effectivement, l’épistocratie n’est pas la panacée qu’il semblait sous entendre dans le précédent épisode. Je pense qu’il visait un coté « buzz » avec la précédente vidéo, qui reste somme toute de grande qualité. Loin « d’un pute à clic » ou l’on apprendrait rien.
Il précise que l’épistocratie a du sens pour certaines directions à prendre. Et donne des exemples d’épistocratie réussit, comme sur Wikipedia. Encore une fois, je trouve que ce n’est pas vraiment de prise de décision qu’il s’agit dans cette situation, mais plus d’études, de science, ou il n’y a pas à discuter.
Par contre, je me rapproche de sa pensée de base, qu’il répéte dans ses vidéos, qui est très importante. La démocratie, la prise de décision par le peuple, commence par poser clairement l’énoncé d’une situation, et d’une décision à prendre. Il reproche à de nombreuse démocraties dans lesquelles de nombreux pays vivent aujourdhui: leurs cotés partis, ou l’on vote pour un ensemble de décisions, « un package ». On peut être engagé par les énergies alternatives, et militer pour fermer le plus rapidement des centrales nucléaires, mais aussi voir dans les OGM une solution pour résoudre les problèmes d’alimentation d’une population grandissante.
Et ces parties qui prennent le pouvoir sur 5 ans en France, changent régulièrement de cap en mettant en place leurs « packages », comme dans l’éducation, et entrainant une discontinuité dans le parcours scolaire, et ou les professeurs se retrouvent perdus.
En effaçant les directions prises par les prédécesseurs, en les balayant pour remettre de nouveaux plans, on perd plus qu’on y gagne.
Voter pour une direction à prendre dans un domaine, avec un débat public alimenter par des experts de différents horizons, plutot que voter pour un homme avec un ensemble pré établis de solutions, dans lesquelles nous nous retrouvons pas.
En ce qui concerne[quote=« jguignie, post:4, topic:3331 »]
son épisode 24 sur la justice sans libre arbitre a un faible contenu philosophique. C’est comme s’il discréditait toute la morale en prenant seulement des arguments caricaturaux de philosophie (Thomas Buchheim écrit par exemple « toute notre activité doit être déterminée, quelles que soient les causes, sous peine d’être un produit du hasard et non la décision d’une personne »). En conséquence, les épisodes qui suivent montrent d’énormes limites.
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Je trouve ta remarque intéressante, mais je rejoint plutôt Science for all dans sa définition de la justice. J’ai beaucoup de mal avec la « morale ». La morale est personnel. Ce sont les expériences l’éducation qui la forge. Et la morale en politique me parait dangereuse. Et sa vision sur le fait qu’on ne juge pas un homme s’il est bon ou mauvais en justice, mais on administre une punition pour éviter ou empercher de se voir se reproduire des comportements qui nuit à l’intérêt général, me semble bien plus proche de comment la justice doit être définit dans une société démocratique.
Je ne sais pas si tu te souvient de la discussion qu’on avait eu sur le feux rouge et la liberté. Pourquoi je m’arrête au feux rouge? Tu me disais que je m’arrêtai car je ne voulais pas écraser une personne, car la valeur respect d’autrui fait autorité dans mon système de pensée. Et je te répondai pas forcément. Peut être que tout simplement, je ne voulais pas abimer ma voiture, ou avoir des problèmes comme aller en prison, si ce n’est même la vengeance de la famille pour les cas extrêmes.
Je te dit ca, car j’ai rencontré des gens, qui sont dénués de certaines valeurs qui sont pour certains universels. Par exemple, tuer des animaux, aimer voir souffrir. Si ce n’est pire… eh bien ces gens la… il y en a bien plus qu’on ne le pense, et ces derniers sont nos amis, font partie de notre famille, etc. Et on ne s’en rend même pas compte la plupart du temps. Tu auras beau essayer de leur faire comprendre les valeurs qui sont tiennes, eh bien cela ne changera très souvent rien.
Comme la pédophilie. On s’imagine des monstres… eh bien la plupart des pédophiles, sont honteux de leurs penchants, et bien souvent se condamnent eux mêmes comme des déviants, car dans leurs éducations, on leur a appris que c’est contraire à la « morale ». Certains vont consulter et sont suivis toutes leurs vies, certains se cachent, et certains passent à l’action, certains se disent qu’ils doivent accepter leurs conditions de monstres (et deviennent des « prédateurs »).
La justice sanctionne les actes, mais prend en compte que ces gens la ne sont pas le mal, mais des êtres avec des penchants en contradiction avec 'l’intérêt général", qui est organisé dans un monde idéal, par une société tendant vers une démocratie la plus proche possible pour l’intérêt de tous. Et donc l’intérêt d’une démocratie c’est aussi s’intéresser aux « petits groupes » et non la dictature de la majorité. Imagines toi, la dictature de la majorité c’est « tuer les pédophiles », mais dans une démocratie, tout le monde à le droit de s’exprimer, et garantit les libertés pour tous. Une démocratie prend en charge l’intérêt des pédophiles. Qui est de vivre, mais aussi de les prendre en charge par un suivi psychologique avant qu’ils passent à l’acte. Sinon on crée des camps de concentration et hop…