https://www.debian.org/devel/constitution
Constitution du projet Debian (version 1.7)
5.2. Nomination
6. « Les choix possibles sur les bulletins sont les candidats qui se sont désignés et qui ne se sont pas encore retirés, plus le choix None Of The Above (Aucun de ceux qui précèdent). Si le choix None Of The Above gagne l’élection alors la procédure d’élection est recommencée, plusieurs fois si nécessaire. »
Debian utilise une version modifiée du Condorcet pour résoudre les cas de relations circulaires, mais le principe du « None Of The Above » peut être utilisé, je pense, dans toutes les autres formes d’élections.
Une communauté d’utilisateurs et de travailleurs utilisant une forme de vote nouvelle pour fabriquer un système d’exploitation d’ordinateur, et un des plus puissant et des plus solide que je connaisse selon mon expérience. Plutôt probant comme exemple
Après, il a beaucoup fait d’observations, il a des exemples de ce qui se fait ici ou là, mais pas de recommandations à part de comptabiliser tous les bulletins, les blancs comme les nuls. Pourquoi faire? Il ne se mouille pas et rappel que c’est une question politique de choisir comment voter, puisque cela définit le résultat.
La vidéo aurait pu durer bien plus longtemps. Il ne détaille pas par exemple pourquoi les bulletins nuls ne sont plus lus pendant le dépouillement.
Ils évoquent le problème que le bulletin blanc n’est pas physiquement un choix proposé dans le bureau de vote et que donc le vote blanc est souvent compté nul… donc c’est encore plus confus que je le ressens! Tant de confusion pour une institution, ça me fait carrément peur. Faut être payer comme élus pour trouver que ce n’est pas le bordel?!
Il évoque d’autres problèmes aussi, sans approfondir, j’ai l’impression d’un trailer pour l’édition de sa thèse.
Il donne d’autres exemples aussi de l’utilisation du vote (blanc) dans le sens : vote pour aucun des choix proposés.
Debian != Linux. Debian utilise Linux (et propose d’autres options) pour les quelques paquetages du noyau, parmi plus de 50’000 autres paquetages.
Chaque projet Open Source est différent. Debian est à ma connaissance un cas unique de projet Open Source comportant une constitution, un contrat social, et des votations, ce qui lui confère des caractéristiques potentiellement intéressantes à relater sur cet agora dédié à la démocratie. Ce n’'est (malheureusement) pas du tout le cas du projet Linux « mainline » où Linux Torvalds contrôle in fine l’autorité absolue sur la fusion de chacune des contributions, ouvertement selon son seul raisonnement personnel (et parfois sans aucune diplomatie). Linux est très loin d’être un projet démocratique.
