"Le bon gouvernement" - Pierre Rosanvallon (2015)

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Quatrième de couverture de l’édition Points (2017)

Nos régimes sont dits démocratiques parce qu’ils sont consacrés par les urnes. Mais nous ne sommes pas gouvernés démocratiquement, car l’action des gouvernements n’obéit pas à des règles clairement établies. À l’âge d’une présidentialisation caractérisée par la concentration des pouvoirs dans les mains de l’exécutif, le problème n’est plus seulement celui de la « crise de la représentation ». Il est devenu celui du mal-gouvernement, dont il est urgent de comprendre les mécanismes pour instaurer un nouveau progrès démocratique. Ce livre propose d’ordonner les aspirations qui s’expriment aujourd’hui dans de nombreux secteurs de la société civile et dans le monde militant autour de ces questions en distinguant les qualités requises des gouvernants et les règles organisatrices de la relation entre gouvernés et gouvernants. Réunies, celles-ci forment les principes d’une démocratie d’exercice comme bon gouvernement.

Résumé par l’auteur en vidéo (9 minutes)

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Je m’oppose fortement à M. Rosenvallon qui nous enfume avec un blabla fort joliement tourné, blabla qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes. J’ai le sentiment qu’il veut jsute se faire mousser être invité dans les émissions de TV alors il jargonne, il fait des bons mots : « code de la route du gouvernant ». Jamais il ne fait un diagnostic de fond sur la collusion des pouvoirs dans les régimes parlementaires, sur les causes structurelles/institutionnelles de la corruption, de la non-représentativité, de la trahison du « politique », etc.

Je préfère les analyses de David van Reybrouck, Francis Dupuis-Déri ou au pire :innocent: de Bernard Manin.