Après l’ex-pianiste Simonetta Sommaruga l’année dernière, c’est au tour de l’ex-vigneron Guy Parmelin de présider la Confédération Helvétique pendant une année. Ce genre de nouvelle n’est généralement pas reprise dans les médias internationaux, bien qu’elle a je pense sa dose de piquant en comparaison des élections d’autres présidents, et permet de mettre en lumière un modèle d’institution politique qui se porte plutôt bien et ce depuis très longtemps.
Par un hasard de calendrier, la Suisse a actuellement 3 élus UDC (droite) qui président les 3 plus hautes instances du pays: le conseil fédéral, et chacune des deux chambres législatives (peuple et états). L’UDC étant très fortement opposé à l’accord cadre institutionnel que l’UE tente d’imposer, cela va rendre la suite assez intéressante. Le de plus en plus probable Brexit sans accord, ou avec un accord minimal voir temporaire, va encore accentuer la pression sur la position intenable de l’UE au regard des règles internationales. Pourquoi la Suisse devrait accepter un type d’arbitrage que l’UK va très probablement refuser ?