Vu les taux de psycho/sociopathe chez les élus, plus grand monde ne se présentera. Peut être à long terme quand l'image changera, mais actuellement, et cela se voit avec quelques députés, la morale, l'empathie, la vision sont des choses qui leur sont inconnus. Seuls comptes le pouvoir et de couler les autres pour s'élever.
Donc j'ai un doute sur ceci, d'autant plus que le diagnostic serait pas évident du tout à poser, facilement contournable ou influençable pour empêcher une "visionnaire" ou faire passer un pervers.
C'est toujours le cas pour des prétextes fallacieux. Exemple le fait d'être athée aux USA équivaut à un suicide politique. Bien qu'on ait jamais pu démontrer que les athées étaient amoraux ou sans empathies, les gens considèrent qu'ils le sont.
Mais ce n'est pas parce que le travers existe, qu'il est absente de l'aristocratie. De la même façon, on voit bien que les politiques ont une tendance à écarter, ou à ridiculiser les gens atypiques pour un oui ou un non et pas sur le fond. Besencenot car il était un facteur, Ruffin pour son refus de port de cravate, certaines car c'était des femmes ect.
Ce travers, réel, incontestable se retrouve dans toute organisation sociale. On peut la limiter ou la dire légitime, mais on ne peut pas la faire disparaitre. Et plus le groupe est restreint et entre soi plus le biais est important. Donc des politiques à 30 ans de carrières, c'est la cata.
Les statistiques répondent à votre question. Pour approcher une représentativité à moins de 5% d'écart avec les mesures totales (exemples référendum), un groupe d'au minimum 1 000 personnes, 1 500, convient.
C'est d'ailleurs ainsi que les sondages* opèrent et se trompent assez peu en écart. Ceux qui se trompent le plus sont les journalistes qui les commentent.
- Le soucis des sondages par ailleurs est leur capacité auto-réalisatrices avant un vote, ce qui est nuisible, cf l'élection législative de cette année.
Enfin :
Et pourtant le "parlement" anarchiste de Catalogne y parvenait avec le mandat impératif.
Vous réfléchissez comme s'ils étaient "que" deux à négocier. Chaque élu a des points à ne pas négocier, d'autres négociables. Chaque élu doit donc voter en fonction de ces points.
Que l'élu FI vote contre le CETA ne changera pas la majorité, c'est pourtant son programme.
L'élu a donc appliqué sa promesse, il a rempli son mandat impératif, même si la loi finale va pas dans son sens.
Réfléchissez pas à 2, mais à 1 000. Par ailleurs, il n'y a pas toujours de compromis possible. Comment concilier le libéralisme américain, avec le communisme de Cuba ?
Comment concilier la république avec l'anarchie ?
Comment concilier la politique de libre échange avec le protectionnisme ?
Comment concilier une politique nationaliste avec une politique d'immigration ?
Parfois c'est l'un ou l'autre, on ne peut pas négocier, pas de compromis.