Augmentez l'efficience de l'État dans la lutte contre la pauvreté :
Le libertarien vous dira virez l'État, ne gardez que la police et la Justice (et l'armée).
les neo/ultra libéraux vous diront grosso modo : laissez faire le marché et que l'état ne s'occupe que faire des lois justes.
Les neo keynesiens vous diront faut organiser une redistribution partielle via des systèmes collectifs (assurance maladie, assurance chômage, etc.).
Un communiste leniniste vous dira qu'il faut l'abandon de la propriété privée des moyens de productions et qu'ils reviennent de droit à tous donc à l'État.
Un anarchiste individualiste vous dira qu'on possède ses moyens de productions et qu'on les vend comme bon nous semble, mais qu'on ne peut avoir que ce qu'on peut exploiter par sa propre force de travail.
Un anarchiste collectiviste vous dira que les moyens de productions appartiennent à ceux qui en ont l'usage.
Et maintenant démerdez vous avec ça. Entre ceux qui veulent plus d'État, et ceux qui en veulent moins, entre ceux qui sont pour la propriété privée sans limite et ceux qui sont contre, amusez vous.
J'y vois deux freins : le premier est qu'une entreprise à tendance à regrouper des gens avec des points communs ou du moins s'y plie et joue le jeu. C'est ce qu'on appelle entre autre (parce que ce n'est pas que ça), la culture d'entreprise.
Mais complètement inexistante dans un tirage au sort. C'est justement pour éviter l'entre soi que le tirage au sort est prévu.
Alors pour les questions courantes, tous les courants mettront du leur, et joueront le jeu, mais pour les questions partisanes, je suis plus que dubitatif.
Le vote dans un référendum oui. L'élection non. Comme l'illustre la vidéo de ce statisticien (La Statistique expliquée à mon chat - M. le Président, avez vous vraiment gagné cette élection ?), avec un même jeu de vote, en utilisant 5 techniques différentes, on obtient 5 gagnants différents. Comme affirmer alors que l'élection a tranché ?
De plus, comme l'explique Science4all (les vidéos sont sur d'autres sujets), notre méthode de vote a une forte logique de masse et de vote utile. Autrement dit, il se peut qu'on vote y pour éviter z même si on voulait A. Autrement dit on a rien tranché encore une fois et d'ailleurs, c'est qu'on démontré les enquêtes d'opinion par la suite sur la structure du vote à la présidentielle, où EM est celui qui a le moins de soutien sur son programme, et le plus de vote utile (soit pour éviter la FI soit pour éviter le FN).
Donc l'élection non, ça tranche rien, bien que je sois d'accord sur le reste. Il faut pouvoir prendre en main un sujet et le faire ratifier ou abrogé par référendum.
#1 Je l'ai jamais contesté donc je n'ai rien admis. Ce fut toujours mon propos. Je n'ai jamais opposé référendum à stochoncratie.
#2 Votre définition parle d'une élite détenant le pouvoir. Si on s'en réfère à la définition d'élite (Élite par le CNRTL), les parlementaires élus y rentrent dedans. D'ailleurs, on retombe sur la définition et l'idée de Montesquieu : L'élection choisit les meilleurs, ce sont donc les meilleurs qui gouvernent. Or la définition originelle de l'aristocratie est "le gouvernement des meilleurs" (d'où la référence à l'élite au passage). Cela se constate d'ailleurs avec les diplômes, fonction et les parcours de l'immense majorité des parlementaires. Ils ont beau représenter peu de gens en CSP, ils occupent 100% des chambres. Alors que les ouvriers, salariés sans diplômes bref, la couche "basse" qui représente pratiquement 1/4 de la population à aucun représentant.
Par opposition, le tirage au sort, ne choisit pas les meilleurs. Vous pouvez même avoir des gens jugés mauvais, des gens qui n'auraient jamais été élus. On ne peut donc dire qu'il s'agit des meilleurs, ou de la sélection jugés meilleurs bref, d'aristocratie.
Les syndicats historiques sont en pertes de vitesse entre autres car ils ont lâché au passage.
Quand aux situations concrètes, Balkany, Dassaut, Sarkozy, Mitterrand, Balladur, Baumet, Lepen (les 2), sont des cas concrets de trahison de leur valeurs, de leur promesse et qui les remirent au pouvoir. Preuve en est que le contrôle par le vote est d'une efficacité quasi nulle en fait.
Et contrairement à vous, je ne prête pas des qualités divines à la stochoncratie. Je sais qu'elle est corruptible, mais je la crois plus résistante. Notamment par le fait qu'il faut à chaque fois corrompre de nouveaux gens à chaque mandat. Alors qu'en système électif où certains y font carrière, suffit d'en avoir un poil et surtout influent dans la poche et c'est parti pour une décennie facile de corruption. Sans parler des pièces autour, comme les présidents des partis.
Je sais que des gens seront sensibles aux "experts" pour ne pas dire aux lobbystes comme actuellement, mais le fait qu'ils en paient directement le prix, les rends probablement plus ouvert à l'argumentaire opposé.
Et pour répondre à ceci plus précisément :
Mais parce que l'aura de "l'élite" pèse sur eux. Je vous ai donné l'exemple de M. Hortefeux, je puis vous donner celui de Baumet (condamné pour avoir fait voté les morts), M. Dassault (achat de vote) ou encore les fils de président qui ont violent avec les forces de l'ordre (jet de caillou sur une policière du fils de Sarkozy) etc., la liste est longue. Tous ces gens, ont fait des délits/crimes qui sont par ailleurs un vrai danger pour la cohésion du groupe (cela nuit à confiance dans le pacte social) et ont eu des peines au vu du désagrément et de la peine maximale, ridicule. A contrario, le vol de nourriture quand on meurt de faim vaut prison ferme et parfois avec mandat de dépôt (donc pas d'aménagement).
Donc non, la loi, ils ne la subissent pas, ou alors pas en proportion de ce qu'elle est. Essayez donc de corrompre un magistrat vous (comme l'a fait un certain Bismuth), déjà vous auriez fait la GaV et pas avec douceur, vous seriez probablement en détention provisoire au vu du chef d'inculpation et on se poserait même pas la question de classer sans suite.
Je la juge nécessaire pour éviter l'entre soi, diminuer le risque de corruption et ainsi car je juge le tirage au sort le seul légitime d'être qualifier à la fois de légitime et démocratie.
Et sont donc limitable en Stochoncratie. Donc ce n'est pas le fond du problème. C'est vous qui affirmez que la corruption serait plus grande dans un tel système, je vous prouve que non. Ce n'est pas moi qui amène la corruption sur le tapis.
L'expérience du politique, pas du reste. Quand je vois les discussions sur la biologie et notamment la biotechnologie qui est mon domaine de compétence, j'en pleure de l'ignorance parfois religieuse et crasse de ces gens qui affirment tout savoir.
La seule compétence c'est celle des assemblées qu'ils ont, surement pas dans les domaines précis. Compétence qui de toute, seraient tirées au sort. Et oui, il n'y aurait pas que des gens sans diplômes ou sans compétences de tiré. Donc elles seraient toujours là les compétences dans toutes les matières (et surement plus qu'actuellement).
Comment voulez vous comprendre quoi que ce soit avec des lectures partielles et surtout pas vraiment pertinente ?
D'une part, Marineleda n'est pas un pays, cette bourgade vit donc selon les lois de son pays donc oui il y a des élections. Ils ne peuvent pas faire sans sauf à déclarer son indépendance.
D'autre part, si vous aviez lu un poil plus, vous sauriez que le maire délègue tous ses pouvoirs législatifs et décisionnels à une assemblée de la bourgade : ainsi sont votés toutes les politiques du lieux comme le prix de l'eau, les méthodes de constructions des logements, le prix des loyers, les manifestations publiques, leur budget, le budget de la commune etc.
Le maire ne se contentant donc que de faire appliquer ce qui est voté ou de s'en approcher le plus possible. Bref, un pouvoir exécutif *. Il abdique donc tous ses pouvoirs quasiment, autant que faire se peut et que la loi lui permet (et oui, il reste dans le cadre de la loi de son pays malgré tout).
Enfin, concernant l'Aragon, vous vous plantez car je vous parle (et ce n'est pas la première fois que je l'évoque ici même) de la période de 1936 et du soulèvement "socialiste" et notamment fortement anarchiste de la Catalogne et de l'Aragon.
Donc votre article sur comment ça fonctionne aujourd'hui est juste aberrant. D'ailleurs, je l'ai situé quand je vous parle d'insurrection anarchiste. Avez-vous vu une insurrection récemment en Aragon ? Anarchiste qui plus est ?
C'est déjà le cas.
Quelque soit la méthode ? Comment pouvez vous l'affirmer ? Vous semblez découvrir ce qu'est le tirage au sort dans les assemblées ? Cela ressemble plus à de l'empirique. Montrez moi une étude qui montre que les taux d'abstention demeurent bas lors des référendums avec un tel système de gouvernement législatif. Et même s'il était aussi bas, on aurait toujours l'argument de la représentation plus fidèle, de la légitimité populaire qui sont plus que contestable en élection tant c'est dépendant du mode de scrutin.
Au cas où vous l'auriez pas encore compris, une telle chose ne remplace pas l'élitisme, il ne fait qu'en changer. L'élection est élitiste puisqu'on élit les meilleurs, donc l'élite.
Non. Le système d'assemblée n'est pas aristocratique par définition. Si elle est absolue (dans un village), elle ne peut être taxé d'aristocratique (il y tout le monde). Et si elle est au sort, on n'a pas choisit les meilleurs, donc pas d'élite non plus.
Mon but n'est pas le limiter, mais de le gommer, de le faire disparaitre des pouvoirs où il n'a pas raison d'être. Donc si cela ne tenait qu'à moi, il aurait disparut des hémicycles. La solution suisse, si elle est plus enviable que la française reste à mes yeux très largement insuffisante au vu de mon standard.
Toujours aussi pourri.
D'une part, il faut savoir comment se reproduire, c'est mieux. Des couples se plaignant de ne pas avoir d'enfant, alors qu'ils ne pratiquaient que la sodomie par méconnaissance, est un fun fact que j'ai pu écouter moi même (en maison de retraite).
D'autre part, avoir des connaissances sur comment se reproduire, ne permet ni d'y arriver, ni de ne pas y arriver. En témoigne les PMA et les avortements.
Rajoutons que voter est déterminé par le savoir présent (que j'ai le droit de vote, pour qui je vote) et non pas l'histoire. Par contre, l'histoire du droit de vote permet de défendre par exemple le vote universel au vote censitaire (ce sont deux votes après tout).
Enfin, vos tutoriaux commencent tous par vous expliquer la philosophie d'un langage. Il ne s'agit pas de disserté à la façon de Décartes, mais de savoir ce que le langage permet de faire ou ne pas faire. Orienté objet ou non par exemple. On code pas du tout de la même façon un programme suivant cet axe là. Il arrive d'ailleurs qu'un langage soit préféré à un autre en fonction de sa philosophie justement (cas de javascript qui est très souple) car il permet de répondre à des besoins.
Quand à votre comtesse, elle a du la connaitre pour coder. Si vous essayez de faire des objets dans un langage qui en tolère pas, ou de coder sans dans un langage qui en a besoin, ça fonctionne pas.
Je dirais ça :
Donc les élites sont donc incluses.
Quand à plèbe dans le sens vieilli (donc le plus récent vu qu'il est tombé en désuétude), ça parle de l'ensemble de la masse populaire, anonyme dont le synonyme péjoratif est "bas peuple" donc tout ce qui n'est pas "haut" c'est à dire "l'élite".
Rajoutons que votre définition "historique" de plèbe n'est plus valable en Empire romain et déjà pas mal caduc dans le sens que dès la fin de la royauté, en dehors des familles sénatoriales et noble, tous les citoyens romains comment à avoir les mêmes droits notamment d'être nommé à des magistratures ou d'épouser les nobles. Donc la dichotomie disparait petit à petit en République et est complètement absente en Empire (cela reviendrait donc à dire que le peuple romain = élite romaine voir plus tardivement uniquement l'empereur romain, car il y aura des élus plébéiens au sénat).
(*) Pouvoir exécutif qui d'ailleurs pour rappel, n'est pas incompatible avec l'élection puisqu'il s'agit d'élire le plus compétent à faire respecter les décisions prises, et non lui donner le droit de faire les lois et gouverner. Cela se pratiquait en Athènes (les chefs militaires et exécutifs étaient élus), ainsi qu'en système anarchiste (on élisait les généraux par exemple ou les représentants qui devaient défendre un programme élu/construit par l'assemblée. "l'élu" représentant ne pouvait absolument pas dédire l'assemblée à la fédération. Ce qu'on appelle un mandat impératif.
Donc le choix élection/tirage au sort, s'applique surtout au pouvoir législatif, parfois au pouvoir judiciaire, rarement au pouvoir exécutif. Et ça c'est constant dans le temps pour la majorité les théoriciens de la démocratie.